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Hue Cocotte!

by HemSi

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1.
Shorte 01:10
On ne peut pas plaire à tout le monde, « Ouais, il croit pas si bien dire ». Si c'est ça qui tourne dans ta tête, bouche-toi les oreilles ou attends-toi au pire. Nous, on aime ça ! Ça va et toi ? On n’aime pas trop les chansons longues donc on ne va pas s'éterniser avec des paroles à rallonge. Dans les autres morceaux, il y en a déjà assez ! Nous, on aime ça mais ça s'arrête là !
2.
Il a compris sa différence, le jour de son arrivée en France. Son accent ou sa couleur, tout est bon pour dire qu'il n'est pas des leurs. On ne parle plus d'intégration, on a fermé les esprits, les frontières, les maisons. Dans nos campagnes et nos villes, la peur de l'autre a la vie facile. Bouillon culturel, amour et partage, la diversité est belle loin de vos voisinages. Ce sont des idées bien connues d'un autre âge, celui de ceux qui éduquent, dirigent, et ne voient pas bien large. Il est venu, il a subi. Il est venu avec sa répartie. Il est resté, il a gagné. Il est resté libre comme l'air pollué. Quid de la tolérance, de la peur de l'étranger ? L'homme qui n'aime pas le mélange confond différence et danger. Cessons ces lois d'extrèmes, ces expulsions organisées pour une France plus saine, plus sûre, plus épurée.
3.
Je suis libre de mes choix, rien ne m'empêche de faire n'importe quoi de ma vie, de mon futur. Sans avenir, on profite mieux, c'est sûr. Vivre jeune, mourir vite, j’attends la cuite, j'attends la cuite. Vite mourir, je ne sais vivre, j’attends la suite, j'attends la suite. Incontestablement, je ne sais pas mesurer la limite, l'ennui ou l’excès. C'est peut-être bien ça qui me rend plus fort, celui qui me tue me rend plus mort. On a pas tous le choix de mourir à notre rythme, de vivre à en crever. Crever de cette liberté d'être pantouflard ou en tournée des bars, de tout laisser couler, de rentrer dans le lard, de jouir dans le bonheur sans penser à demain ou d'attendre son heure ... sa fin.
4.
Alternatus 02:04
À qui va l'avenir ? Aux cons sans conteste, sans contestation. Suivant la logique du pire, les décrets s'amoncellent et la rue meurt. Ni boire, sur les trottoirs, ni fumer dans les bars, à croire que c'est la guerre au downtown. Quand les trottoirs seront morts, les rues paisibles, il y aura la paix en ville et plus de culture hostile. On veut faire du rock'n'roll et s'éclater, provoquer une demi-molle à des gens bourrés. On y met du notre, c'est presque de l'amour. Fermez-nous les portes et on trouvera toujours un squat à investir en bas de chez toi. À tous les pavillons du coin, l'emmergence sera à l'affut des rebus pour combler le vide de ce paysage culturel aride. Le monotone ne gène pas le sonotone de la mémé du second qui n’est pas très distorsion. Elle aime ce qui est vu, revu et dit sans rien à dire. La culture de rue s'oppose à un empire. C'est bien ça le problème quand on n’est pas des stars, on ne veut pas de zénith mais juste quelques bars ouverts à des musiques dites alternatives. Une alternative à quoi ? À la soupe populaire ? Comme si le peu de curiosité qui était en nous était étouffé, il y a le même son partout. Bouge-toi, éveille-toi, réveille -toi. Si tu veux voir de l’original et pas du prémaché, soutiens les acteurs qui font que ta ville va bouger. On oublie pas non plus les bleds alentours dont l'accueil reste un exemple et ce pour toujours.
5.
Traître 02:03
Casser de la caillasse sur le dos des gens puis rejeter ta crasse sur le tord des absents, c'est la jouer facile et ainsi continuer de garder l'image d'ami que je croyais que t'étais. Inventer des histoires et comploter, embobiner les autres, tu as bien maîtrisé. Dire que je t’aimais même quand tu étais trop saoul, racontant tes salades à vomir debout. Et moi qui croyais bien te connaître, je sentais au fond de toi quelqu'un d'honnête. Mais quel doigt dans l'œil. Quelle claque dans ma gueule, quand j'ai découvert que t'étais même pas le seul à me rabaisser, à m'humilier. Si c'est fait pour ça les amis, allez crever !
6.
Les Ronds 01:52
De son pas décidé, il brisait les barrières, boycott mélopée sans regard en arrière. Il n’était pas rasant, pas soûlant pour 1 rond. Il n’était pas rasé, dessoûlant sous les ponts. Les cheveux en pétard, il jonglait sur la scène entre corde et vocal, boostant ses acouphènes. Postillons en option pour cracher son venin avec en décoction sa sève et son tanin. Il n’était pas rasant, pas soûlant pour 2 ronds. Il n’était pas rasé, dessoûlant sous les ponts. Sur un coup de cymbale à scotcher les bouchons, des paroles à trois balles en première audition. Il n’était pas rasant, pas soûlant pour 3 ronds. Il n’était pas rasé, dessoûlant sous les ponts. Les guiboles sur ressort et le son au taquet, le poète n'est pas mort et le chanteur renaît. Il n’était pas rasant, pas soûlant sans un rond. Il n’avait pas de rasoir, notre petit keupon. Elle était bien marrante au fond cette chanson, c'est pas monnaie courante pour une histoire de ronds.
7.
Jamais eu grande confiance en l'homme, la faute à ce qu'il déforme, mais il n'a pas toujours tort. Je persiste donc dans mon effort à ne pas voir tout noir et peut-être un jour à croire qu'il y aura quelqu'un à apprécier comme il vient. Peut-être que ce sera une femme, mais pas de celle qui se font dames, j'aurais bien trop peur qu'elle soit le pion de mon malheur. Pourquoi je n’y crois pas en toi et moi ?! Pourquoi je n'y crois pas ? Beaucoup trop de solitude, être et naître, tu fais tout à part. J’ai craché sur mes habitudes - pour découvrir ce qu'il se passe le soir - j'ai pour moi la bonne fortune - aux jeux, ça t'apporte quoi - le bonheur et la plénitude de ma personne, ma vie c'est ça. Être sensible à des sentiments, c'est un peu ne plus être transparent aux yeux de l'autre en plus de soi. Encore faut-il avoir la foi. Tant d'années de déceptions, tant d'années de contradictions, comment faire pour encore croire que tout le monde n'est peut-être pas con ? Se dire qu'une vie est importante, un peu la sienne mais pas seulement. Se dire qu'une idée est intéressante, même celle d'un autre. Pas évident. Ça me fait de la peine d'être comme ça. Sans cette chanson, qui s'en souciera ? De toi à moi, j'ai besoin de toi. De toi à moi, il n'y a plus qu'un pas.
8.
J'aime penser à mon avenir sans trop forcer pour ne pas y voir le pire. Je me perds dans les méandres du futur, dans les défaites amères, les moments durs. Suis-je ou pas de ce genre d'homme qui suit sa vie de rat, pour qui tout déconne. Survivre ou pas à des journées mornes, des nuits au froid sans lendemains qui sonnent. J'aime me pendre au Je de la vie trop difficile, faite de courageux qui domptent des imbéciles. Parfois, je me pends à croire qu'une balle dans le mille, résoudrait tous mes déboires, mon alcool est plus facile. Suis-je ou pas de ce genre de guignol qui rêve d'une vie de pacha et trouve ses journées trop molles. Suivre ou pas le chemin des nones, non le rapport ne le cherchez pas, j'aime les refrains qui chantonnent. Se plaindre de ce qu'on a, on gère grave. Gueuler sur ce qu'on n’a pas, d'un rien on se gave, d'un petit mal par-ci, d'un big trou dans le moral, jusqu'au jour où la balle est fatale. Mais fatale pour qui ? Pas pour moi ! On m'a appris à être plus fort que ça, à trouver au fond de n'importe qui, un petit goût, pour la vie.
9.
Petit Crayon 02:23
Voici l'histoire d'un petit crayon qui était très très malheureux, c'est mieux que la vie d'un petit canard, d'un dinosaure ou d'un taulard. Depuis qu'il est grand, on l'arracha à coups de lame dans son beau bois, récompense à son engagement d'être disponible tout le temps. Il connut bien des réussites, grillant la plume sur bien des titres, portant les idées d'un grand maître, guidant ses mots, guidant ses lettres. Toute sa vie, il va la passer, prisonnier mal accompagné dans une trousse bien enfermé près de la gomme son ennemi juré. Mais une fois cassé, une fois jeté, le crayon récupéré, remâché, recyclé termine en papier WC. Voici l'histoire d'une petite gomme qui était très très malheureuse. C'est mieux que la vie d'un petit crayon, d'un dinosaure ou d'un canard. Depuis qu'elle est grande, on la frotta, on l'a pliée sans pitié dans le seul but de l'user sur des vulgaires bouts de papier. Elle connut bien des réussites, corrigeant des phrases mal écrites, rendant notre monde bien meilleur en effaçant tant d'erreurs. Toute sa vie, elle va la passer prisonnière, mal accompagnée dans une trousse bien enfermée près du crayon son ennemi juré. Un fois polie, anéantie sur des mots croisés pour des culs bouchés, elle fut achevée puis jetée dans la cuvette des WC. Allez, une morale pour l’histoire, c'est qu'à partager, améliorer, emmerder ou mépriser, tout revient au même une fois tirée la chasse d'eau de tes WC.
10.
Un long voyage se prépare, migration massive d'une population barbare. Sur la planète, la paix se fait rare. Évacuation d'urgence mais il est déjà trop tard. Dans une navette 6 places, on se sent à l'étroit. Des ressources pour 3 mois, à qui doit-on ça ? Des gènes ou des milliards, comment se décidera qui représentera la race et qui crèvera ? Moi, rien à foutre, je ne veux pas quitter ma maison, ma femme, mon canapé. Je suis né ici et j'aime ma vie, il y a pire ailleurs, allez vas-y, fuis ! Des gènes ou des milliards, comment se décidera qui représentera la race et qui crèvera ? C'est bon d'imaginer un changement radical de notre mode de vie, de nos systèmes bancals. On veut faire la fête et boire de la bière. Vos histoires de planète, nous on les enterre. Fallait pas être con et penser à tes actes. Dépêche-toi de vendre, qu'on squatte ta baraque. Airs de fête et de défaite, mourir ici ou dans une navette, mon choix est fait, j'y suis, j'y reste puisque de toute façon on va tous, oui tous, crever. On mourra affamé ou bien asphyxié, peut-être même qu'on vivra, on ne sait pas.
11.
On n’est pas là pour produire de la merde plutôt mourir. Jamais je ne soutiendrai ces rois de la malhonnêteté. On est plus là pour vomir et pour cracher notre haine parce que la rue c'est de la merde et qu'on chie sur la société. On n’est pas ... pas des vaches à lait ! On est même des êtres humains, on pourrait aussi travailler, en quoi ma crête te fait chier, l'usine va-t-elle s'arrêter ? On n’est pas des bons à rien, on a de la corne sur les mains mais bosser pour des clous, moi perso, ça me rend fou ! On n’est pas prêt d'en finir avec votre culture du pire, vos idées, vos tabous, vous pensez bien qu'on s'en fout. Jamais je n'engagerai mon corps dans une guerre, même pour de l'or, car ma vie m'appartient, je ne vendrai pas mes lendemains. Mais on est là que pour le dire, chanter vaut mieux que d'agir, monter une révolution, ça ne se fait pas qu'en chanson.
12.
Tu es mon amour, ma lumière, mon cœur, ma raison d'être, ce qu'au chien est le réverbère. Mais ma poésie, tu ne l'as jamais aimée pourtant notre première nuit sur la plage, je te chantais. Les chansons d'amour ne seront jamais mon fort, même les roses sont tristes comme des corps. La route sera longue pour arriver au moment où c'est la vie qui m'attendra au tournant. Chère et tendre dulcinée, celle que les étoiles m'ont destinée à partager une vie de rêve en attendant que l'un de nous crève. Les chansons d'amour n'ont jamais été mon fort, une envie d'écrire c'est désolation et mort. La route est longue pour amener du changement dans une vie en noir à faire sans blanc.
13.
Pas Content 00:52
J’aurais voulu être un homme, une femme, quelqu’un qui se respecte avec un peu d’amour pour moi mais sans oublier mes potes. Une personne affable à la morale défendable mais j’ai fait bien trop de mal par mes actions passées. C’est bien peu dire qu’aujourd’hui, je croule sous les regrets. J’ai crié ma haine mais je n’ai pas tenu la distance face à ces gens qui ont nourri ma soif de sang, mes ressentiments. Alors je m'écrase, grave, dans ce combat perdu d’avance. Pas content de ma vie. Pas content de ce que je suis. Pas content, pas d’ami. Non, jamais content.
14.
Quand j'étais petit, j'inventais des histoires, j'attendais la nuit, ça faisait moins peur dans le noir. Forgeant un univers qui semblait idéal, une population de légumes pour un monde moins bancal. Mais ça y est, je suis dedans, je suis devenu un grand. Le monde a changé presque comme je l'imaginais à la différence près que c'est un monde d'empotés dans lequel j'ai germé, sur lequel je vais gerber. L'avenir n'est pas tout rose. Quel en est donc la cause ? La faute aux méchants animaux, à ces climats pas amicaux ! Ouais jamais j'en ai marre de broyer que du noir et puis en plus, bah c'est mon histoire, j'en fais qu'est-ce-que je veux d'abord !

about

Album 14 Titres, enregistré, mixé et masterisé d’août à octobre 2013 par HemSi-Prod.

credits

released December 18, 2013

Label : HemSi-Prod
Featuring:
- Shak de Bias sur "Vivre Jeune, Mourir Vite"
- Fabulle de Ben&Fist sur "De Toi à Moi"

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HemSi Toulouse, France

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